Quittons la France
J'ecoutais beaucoup "La Bancale" de Tue-Loup a ce moment-la. Les paroles rebondissaient dans ma caboche vide. Elles y trouvaient une cavite resonnante prete a amplifier les peu de stances qui portaient un sens. Quittons la France : c'etaient les mots de la fin. La derniere phrase.
Je l'ecoutais sur son CD a elle. Son ecriture dessinait des lettres courbes, rondes, lisses, sur la galette piratee. Les voyelles, les consonnes en noir, parfois en rouge, d'autres en vert. J'imaginais les feutres qui allaient bien. Elle avait aussi des crayons de couleur. Je lui en avais offert d'un peu toutes les couleurs. Le plaisir enfantin d'ecrire avec une mine grasse.
Elle m'avait laisse, dans le tiroir en bas a droite, la pochette noire des CDs a l'alphabet arrondi. une boite a tresors. Pixies. Velvet Underground. New Order. Tue-Loup et autres.
Il y avait aussi un livre de poche. Une note au crayon HB mal taille. "Je l'ai bien aime. Ne fais aucune interpretation."
Quittons la France. J'esperais que ces mots serait aussi pressants dans sa tete qu'ils l'etaient pour moi. Oui.
Religieusement, je lisais les pages du poche pour trouver ce qui ne devait pas etre interprete. Je crois que je pourrais continuer encore longtemps. Les autres livres qu'elle m'a offerts, je ne les feuillette qu'a peine. De peur d'avoir encore a ignorer des messages qui decidement, non, n'avaient pas lieu d'etre interpretes.
Je l'ecoutais sur son CD a elle. Son ecriture dessinait des lettres courbes, rondes, lisses, sur la galette piratee. Les voyelles, les consonnes en noir, parfois en rouge, d'autres en vert. J'imaginais les feutres qui allaient bien. Elle avait aussi des crayons de couleur. Je lui en avais offert d'un peu toutes les couleurs. Le plaisir enfantin d'ecrire avec une mine grasse.
Elle m'avait laisse, dans le tiroir en bas a droite, la pochette noire des CDs a l'alphabet arrondi. une boite a tresors. Pixies. Velvet Underground. New Order. Tue-Loup et autres.
Il y avait aussi un livre de poche. Une note au crayon HB mal taille. "Je l'ai bien aime. Ne fais aucune interpretation."
Quittons la France. J'esperais que ces mots serait aussi pressants dans sa tete qu'ils l'etaient pour moi. Oui.
Religieusement, je lisais les pages du poche pour trouver ce qui ne devait pas etre interprete. Je crois que je pourrais continuer encore longtemps. Les autres livres qu'elle m'a offerts, je ne les feuillette qu'a peine. De peur d'avoir encore a ignorer des messages qui decidement, non, n'avaient pas lieu d'etre interpretes.
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